Patrimoine
Description architecturale
L'église a un plan allongé.
"Vaisseau central de 3 travées, flanqué de collatéraux de même longueur et prolongé à l'est par un chevet presque plat, lui-même épaulé de deux sacristies. A l'ouest, un clocher-tour de plan carré est flanqué au nord par un porche ouvert à arcades et au sud par le prolongement du collatéral. La nef centrale est couverte d'un berceau surbaissé, les collatéraux de plafonds de plâtre et le chœur d'un faux cul-de-four. Le clocher est coiffé d'un toit en pavillon."
@Base Mérimée
Epoque et styles
XVIIème
XIIème
XVIIIème
XXème
Histoire et dates importantes
"L'histoire de l'édifice, peu documentée, est difficile à reconstituer en raison de l'absence d'éléments architecturaux datant et de la présence d'enduits, qui ont homogénéisé un bâtiment aux parties composites. La partie la plus ancienne est sans doute le chevet, peut-être de fondation romane. La nef centrale, plus basse que le chevet, fut probablement reconstruite à l'époque gothique, voire plus tard encore si l'on tient compte des dégâts (mal connus) occasionnés par le sac des troupes huguenotes en 1569. L'adjonction des collatéraux dut intervenir tardivement, au 17e ou au 18e siècle, peut-être en même temps que la reprise du massif occidental, datée de 1737 grâce à une inscription gravée à la clef de la porte principale. Après le réaménagement complet du décor intérieur au 19e siècle, une dernière campagne de travaux, menée en 1920, consista à prolonger d'une travée le collatéral sud et à bâtir une tribune occidentale."
@Base Mérimée
Bibliographie
Base Mérimée @IA40001465
La chapelle se situe dans le quartier de Lugaut, ancienne commune indépendante rattachée à celle de Retjons au début du XXe siècle.
La nouvelle commune de Lugaut-Retjons ainsi formée est renommée Retjons en 1953.
La petite chapelle Sainte-Marie se retrouve nichée au milieu des bois. Elle cache derrière son clocher-mur, un ensemble exceptionnel de fresques du XIIIe siècle, qui représentent des scènes religieuses (l’Annonciation, la Visitation, la Résurrection) ou plus profanes.
L’édifice et ses dîmes furent donnés par Amanieu d’Albret aux hospitaliers de Jérusalem, qui avaient vocation d’accueil. Une scène commémore ce don. Au-dessous de cette scène sont illustrés des thèmes moralisateurs : le joueur de viole et la femme qui danse figurent le péché de luxure ; les deux hommes qui se battent, la discorde puis la réconciliation ; le chameau, le travail.